L’ARS a publié sa carte de zonage pour les chirurgiens-dentistes du Grand-Est. L’URPS insiste sur le fait que l’ensemble du territoire est sous-doté. L’ARS publie une photographie de la démographie sans tenir compte de son évolution très défavorable. L’URPS Grand-Est possède une étude actualisée et dynamique en fonction de l’âge des praticiens révélant un avenir sombre.
Cette carte établit donc officiellement les zones très sous-dotées pour lesquelles des aides sont prévues pour l’installation et pour le maintien de son activité.
Ainsi, en zone très sous-dotée ,les aides à l’installation (CAICD) et au maintien (CAMCD) vont être revalorisées.
Le CAICD (Contrat d’Aide à l’Installation des Chirurgiens-Dentistes) est de 50 000€. Cette aide est valable pour les exercices en groupe ou individuel. Le versement de l’aide se fait en deux fois : une moitié l’année de la signature du contrat et l’autre moitié 3 ans après. Cette aide s’entend avec un engagement à exercer pendant 5 années consécutives pour une nouvelle installation et est non renouvelable. En cas de rupture du contrat, le remboursement sera demandé.
Le CAMCD (Contrat d’Aide au Maintien des Chirurgiens-Dentistes) est de 4000€ par an sur 3 ans et est renouvelable tous les 3 ans.
Un point important : ces aides sont éligibles aux collaborateurs.
Pour les zones non prioritaires, le principe est le un pour un : un dentiste quitte la zone, un nouveau peut s’y conventionner.
Cela concerne les libéraux mais également les salariés des centres.